• Chapitre 10

    Chapitre 10 : Bonheur et tristesse !

    Chapitre 10 !

    *6h30 : BIP !!*

      Hein, quoi, c’est quoi ça ?? J’ouvris les yeux et me tournai vers la source sonore. C’était quoi ce bordel ?? HEIN ?? IL EST 6 H30 !!! Nan, je pris mon mp3 et l’alluma, il affichait 6 h31 !  Merde ! J’avais dormis sans me changer, sans manger, sans faire mes devoirs ?? Merde !! Je me levai d’un coup, me pris la pente de toit vu que je n’avais pas allumer la lumière. Puis, j’essayai d’allumer la lumière sauf que je me pris les pieds dans mon sac et tombis par terre. Ouiiinn !! Ca fait un mal de chien !!  J’entendis alors quelqu’un courir, ouvrir ma porte que je me pris puisque j’étais juste derrière. Aïe !

    -Oh, désolée !! s’exclama quelqu’un. Je ne voulais pas te faire mal ma puce !

      La personne alluma la lumière et je découvris ma mère. Elle fut étonnée de me voir par terre en train de pleurer.

    -Bah, qu’est-ce qu’il y a ? s’inquièta-t-elle.

    -Rien, je me suis prise la pente de toit, j’ai voulu allumer la lumière mais il y avait mon sac donc je me suis ratamée par terre et je me suis pris la porte ! expliquais-je.

    -Ma pauvre… souffla maman.

    -Ca comence bien ! dis-je pendant que maman me pris dans ses bras ce qu’elle n’a jamais fait de mes treize petites années de vie. Euh…maman…ça va ?

    -Tu m’inquiète ! commença-t-elle en secouant négativement la tête. Tu ne nous as même pas parlé hier soir.

    -C’est rien, j’étais juste fatiguée ! la rassurais-je.

    -Tu crois vraiment que je vais te croire !! lâcha-t-elle en s’écartant puis me faisant les gros yeux.

    -Désolée ! m’excusai-je en éclatant en sanglot. Je suis désolée, c’est rien, ça va s’arranger !

    -Si tu ne nous dis rien, ça ne vas pas s’arranger ! déclara ma mère.

    -C’est…c’est compliqué ! dévoilais-je.

    -Explique-toi quand même ! me dit-elle doucement en séchant mes larmes.

    -Hier, je suis arrivée en retard et du coup, ma classe m’a insultée de tous les noms, après les filles m’ont dévisagée pour je ne sais quelle raison et puis je me suis engueulée avec Sacha. racontais-je.

    -Ma pauvre, ça ne doit pas être facile ! s’apitoyait maman.

    -C’est ça mais j’ai le cœur un peu plus léger maintenant ! Merci… la remerciais-je.

    -C’est normal, allez courage ! m’encouragea-t-elle.

    -Merci, il va m’en falloir !! dis-je.

      Je me levai, rassemblai mes affaires et descendit. Maman me fit un petit déjeuner auquel je n’y touchai pas, alors je partis remettre de l’ordre dans mes cheveux et dans ma tenue. Après avoir tout fini, je pris mon sac et allai attendre mon car sous l’œil inquiet de ma mère. Mon car arriva à l’heure donc lorsqu’il s’arrêta devant le collège, la sonnerie retentit, pile poil à l’heure.

    *8h20 : Driiiiinnggg !!!*

      Je me dirigeai vers la file de ma classe où madame Lebihen n’était pas encore arrivé. Puis quelques minutes après mon arrivée, je la vis venir vers nous. Nous montions dans la classe et commençai une heure passionante d’histoire !

    *1 heure plus tard*

    *9 h15 : Driiiiinnggg !!!*

      Ouah ! C’était pas que je n’aimais pas l’histoire mais quand tu ne participe pas c’est long, surtout quand ta voisine te fixe sans arrêt. Allez courage, une heure de français et c’est la récré ! Je ne sais pas si c’est mieux en fait !

    *1 heure plus tard*

    *10 h10 : Driiiiinnggg !!!*

     Enfin ! La récré ! Oriane m’a fixée toute la matinée, je ne savais pas pourquoi et ça m’énervais ! Enfin bref, je pris mon livre et partis sous le préau le lire, je m’en foutais du regard des autres, qu’ils aillent se faire voir !! Alors que presque cinq minutes s’étaient écoulées, il y eut du remue-ménage sous le préau. Je levai les yeux de mon livre pour voir ce qui se passait. Sacha et Jules venaient voir des filles, Jules me regarda et sourit tristement tandis que Sacha m’ignorait totalement ! Je replongeai dans mon livre, l’esprit embrumé.

    *10 h25 : Driiiiinnggg !!!*

      Allez, c’est parti pour deux heures de sport ! Cool…

    *12 h15 : Driiiiinnggg !!!*

      Franchement, le sport, sans commentaires ! Je sortis des vestiaires la première, comme d’hab et rejoignis ma classe où je préparais mon sac, pris ma carte et descendis déposer mon packtage devant la cinquième corail. Je m’arrêtai aux toilettes et attendis au self. Lorsque ma classe fut appelée, je m’avançai sauf qu’on me bouscula, mais je pénétrai comme même dans le self. Je pris un plat et m’asseyai à une table de quatre, je touchai à peine à mes nouilles et je ressortis, une fois dehors, je partis chercher mon sac pour m’installer sur un banc et lire. Puis une dizaine de minutes plus tard, plusieurs personnes se postèrent devant moi, je fis mine de ne pas les voir.

    -On peut te parler Capucine ! s’exclama une de ces personnes.

      Je levai les yeux, surprise d’entendre cette voix familière, et je vis Klervi et Oriane, stupéfaite, j’approuvai de la tête et les suivis. Je rejoignis les filles placées en arc de cercle, dans notre coin habituel. Je pouvais presque toutes les voir.

    -Tout d’abord, nous voulions nous excuser de ce qu’on t’as fait ! commença Marine en s’avançant.

    -On regrette vraiment de t’avoir mal jugée ! repris Nolwenn.

    -Mais on a vraiment cru que tu avais changé ! ajouta Oriane.

    -On pensait que le titre t’étais monté à la tête et que tu allais devenir une de ses pop-poufiasses ! compléta Blandine.

    -Mais on avait tord, et on nous a mené en bateau ! déclara Klervi.

    -Oui, Aline nous a fait croire plein de choses fausses sur toi ! avoua Anna.

    -Mais on t’a observé et on a vu que tu ne te comportais pas comme une populaire même si tu étais avec les Princes ! expliqua Marine.

    -Et puis, tu avais une mine triste ! ajouta Nolwenn.

    -Une tête malheureuse ! renchérit Oriane.

    -Alors, on a vu qu’entre jeudi et aujourd’hui, tu avais beaucoup souffert et que tu n’avais pas changé d’un poil ! raconta Blandine.

    -Pardonnes-nous s’il te plaît ! me supplia Anna.

    -Nous somme vraiment désolée ! Il n’y a qu’un personne de notre groupe qui a toujours cru en toi et qui nous a ouvert les yeux. Cette personne c’est… débuta Klervi.

    Et elles s’écartèrent pour laisser place à Colynn qui pleurait.

    -…Colynn. termina Klervi

      Le premier reflexe que j’eus fus de prendre ma meilleure amie dans mes bras !

    -J’aurai réagis pareil à votre place donc vous êtes pardonnées ! lançais-je. Merci ! soufflais-je à Colynn.

      Après cette déclaration, elles vinrent toutes faire un câlin groupé, puis nous désserâmes notre étreinte.

    -Racontes-nous ce qu’il t’es arrivé !! demanda Colynn.

    -Oui ! approuvais-je.

      Nous nous asseyâmes et elles m’écoutèrent avec attention.

    -Tout débuta jeudi ! contais-je. Madame Lebihen m’emmena chez la directrice où elle m’attendait pour me dire quelque chose. Lorsque madame Lebihen fut partie, deux personnes entrèrent dans la pièce, c’était Jules et Sacha, à eux trois, ils m’annoncèrent que j’étais une princesse et que les Princes étaient de vrais princes !

    -Hein ??? me coupa Oriane.

    -J’ai eu exactement la même réaction ! continuais-je. Je n’y croyais pas sauf que c’était la vérité et la dirlo nous a envoyer paître donc ils me donnèrent rendez-vous le midi au parloir. Lorsque je revins à ma classe, madame Leguen avait déjà révélé la chose, du coup, tous le monde me regardait bizarrement. Ensuite, vous m’avez évité et je suis allée au parloir !

    -Tu as oublié la récré ! m’interrompit Marine. Pourquoi les Princes sont venus te voir ?

    -Ah oui, excuse-moi ! Eh bien, vous savez j’ai participé à une « auition » pour devenir le goal de l’équipe du collège ! informais-je.

    -Et ils venaient te dire que tu étais acceptée car je t’ai vu hier ! devina Nolwenn.

    -Hum ! confirmais-je. Donc, je reprends, quand je suis arrivée au parloir, je me suis écroulée en pleurs dans les bras de Jules et … dis-je en rougissant.

    -Pourquoi tu rougis ? questionna Anna.

    -Pour rien, pour rien ! repris-je. Ils m’ont tout expliqué, d’abord, ils m’ont raconté la légende sur mes aïeuls.

    -Raconte-la nous !! demanda Klervi.

    -D’accord ; acceptais-je ; nous sommes en…

    *temps de l’histoire*

    -Voilà, et donc je suis la descendante de la défunte princesse sauf que mes parents n’ont aucune descendance avec elle car son sang a beaucoup été mélangé et a sauté quelques générations, et les Princes sont tous les deux descendants des princes alliers. Informais-je.

    -Ca veut dire que l’un des deux a pour aïeul, le fiancé de ton aïeule !! constata Colynn.

    -Oui, mais ils ne savent pas lequel. Enfin, ils m’ont révélée qu’après la mort de la mère de la petite fille, le royaume ennemi a assiégé les trois royaumes et a emprisonné les parents de Jules et Sacha ! Ils disent que je suis la seule qui puisse les sauver grâce à un pouvoir mais ils ne savent pas lequel ! dis-je.

    -C’est…spécial ! ajouta Blandine. Mais comment ils savent que tu es la bonne princesse ?

    -Grâce à mon ADN et à une vision ! déclarais-je.

    -Une vision ? s’étonna Oriane.

    -Oui, en fait, lorsque leurs mères ont accouché d’eux, elles ont vu une vision d’une fée qui leurs demandait de trouvé « la princesse ignorante de son titre au deux royaumes ». annonçais-je. Enfin, bref, en sortant du parloir, je leur ai promis de chercher mon « pouvoir », puis comme vous m’ignoriez toujours, j’ai décidé d’agir pour vous montrer que j’étais normale ! Alors dès que je suis rentrée chez moi, j’ai mis en place un plan ! Après avoir tout expliquer à ma mère, bien sûr ! Le lendememain, j’ai tout de suite demandé aux Princes de donner la réponse pour le bal, puis j’ai affiché l’affiche au self.

    -Ah ça, pourquoi ? demanda Klervi.

    -Pour qu’elles n’aient aucun cavaliers. Ensuite j’ai donné à Baptiste, Pierre, Simon, Matéo, Clément, Benjamin et Thomas des lettres pour que vous soyez leurs cavalières ! continuais-je.

    -HEEEIIINNN ??? s’écrièrent-elles en chœur.

    -C’est pour ça qu’ils vous ont dis « oui », parce que les filles qu’ils convoitaient étaient obnubilées par les Princes et que, donc ils étaient libres. rajoutais-je. Puis pour que vous ne vous ridiculisez pas au bal, je vous ai arrangé un cours de danse en donnant une invitation dans le sac d’Oriane.

    -C’était donc toi ! s’exclama Nolwenn.

    -Oui, et puis le week-end est passé, hier, je n’ai fais que constater le fruit de mon travail. Voilà ! concluais-je.

    -C’est tout ? questionna Marine.

    -Oui, enfin je vous passe les détails ! avouais-je.

    -Pourquoi, aujourd’hui et hier, tu n’étais pas avec les Princes ? m’interrogea Colynn.

    -Euh… begayai-je en rougissant à la vue de Marine puis regardant mes pieds. Parce que je me suis engueulée avec Sacha.

    -Pourtant il est très gentil ! Pourquoi vous vous êtes engueulé ? dit Marine.

    -…p’rien…j’vais aux toilettes…finis-je très troublée à la limite de pleurer.

      Je me levai et marchai jusqu’aux toilettes, la tête baissée et j’entendis Colynn.

    -Vous avez touché un point sensible, laissez-moi faire ! ordonna-t-elle.

      Elle me rejoignit en deux, trois mouvements alors que j’étais à mi-chemin.

    -Attends, qu’est-ce qui c’est passé ? me demanda Colynn.

    -Rien ! dis-je.

    -Rien, pourtant tu es très troublée alors dis-moi ! insista-t-elle.

    -C’est rien, je me suis juste engueulée avec lui à cause de…de nos vies intimes ! dévoilais-je.

    -Hein ? dit Colynn.

    -Parce que je trouvais qu’il avait un comportement bizarre alors j’ai pensé que je touchais à une personne qu’il aimait donc j’ai enquêté et j’ai trouvé qui sauf que…que…confiais-je.

    -Sauf que tu t’es rendue compte que tu l’aimais ! termina-t-elle.

    -Hum. J’veux pas pleurer ici, désolée ! déclarais-je les larmes aux yeux.

      Je courrus jusqu’aux toilettes où je m’enfermai pour pleurer. Colynn m’attentdit et lorsque je sortis, elle me dit.

    -Et tu l’as évité, il s’en es rendu compte et du coup, tu lui as tout dis, sauf que tu l’aimais, et vous vous êtes engueulés ! dévina ma meilleure amie.

    -Hum. Il croit que je sors avec Jules. ajoutais-je.

    -Ma pauvre, viens là ! s’apitoya-t-elle en ouvrant ses bras.

      Je lui fis un énorme câlin. Nous nous désserâmes et retournâmes auprès des filles qui parlaient du bal, je m’asseyai et me déconnectai en fixant Jules et Sacha d’un regard vide et triste. A un moment, je vis Jules me regarder avec un grand sourire en faisant un signe de la main, je lui répondis et croisai le regard de Sacha qui était exactement pareil que le mien, vide et triste. Puis les filles se mirent à jaser en les voyant.

    -Je suis sûre que tu pourrais aller au bal avec Jules, Capucine ! annonça Marine.

    -Regardes comment il t’a saluée, c’est évident !  compléta Oriane.

    -Ca ne sert à rien, puisque je n’y vais pas ! avouais-je.

    -Hein ?? s’exclamèrent-elles.

    -Je ne vais pas au bal ! répétais-je.

    -… répondirent-elles.

    *Gros Blanc

    *14 h00 : Driiiiinnggg !!!*

      Après ce gros blanc, nous nous dirigeâmes vers nos classes respectives, en me voyant avec Oriane, les autres me dévisagèrent mais je m’en fichais, j’étais « contente ».

    *1 h30 plus tard*

      J’aimais bien la physique mais une heure et demi, c’était long ! Pendant la récré (très courte) on parlait de tout et de rien sauf du bal, et encore une heure et demie de sciences.

    *17 h00 : Driiiiinnggg !!!*

      Je sortis du collège avec entrain, j’en pouvais plus de le voir, ça me faisait de plus en plus mal. Mon car était le premier, alors je fis un rapide bisou aux filles et partis m’asseoir dans mon bus en lisant mes bouquins. Je rentrai à 17 h45, toute joyeuse, ma mère ne dit rien mais elle était contente de me voir comme ça. Je pris un léger goûter et montai dans ma chambre et fis mes devoirs. Une heure plus tard mes parents crièrent qu’on mangeait. Je descendis, mangeai, m’habillai en pyjama et me couchai.

     

     


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